En 2019, la France comptait près de 3 millions d'enfants pauvres, soit environ un enfant sur cinq. Pendant le premier confinement, la fermeture des écoles et des cantines a entraîné une explosion de l'aide alimentaire.
Afin de lutter contre ces fléaux, et dans le cadre de la stratégie pauvreté du gouvernement, notre majorité accompagne financièrement les petites communes rurales à mettre en place un tarif social dans les cantines des écoles maternelles et élémentaires.
L’objectif est clair : quand la situation financière familiale le justifie, le repas doit être servi pour 1€ maximum. L'accès à la cantine permet d'améliorer la concentration et le bon déroulement des apprentissages, il protège également contre le surpoids et l'obésité et favorise l'inclusion sociale et la socialisation des enfants.
Dans la loi Climat, j’ai porté l’amendement prévoyant que, d’ici à 2024, 60% des viandes servies dans nos cantines soient issues de filières de qualité. Car c’est une solution simple pour soutenir nos producteurs.
D'ici la rentrée de septembre, nous souhaitons accélérer le déploiement de ces repas à 1€ pour permettre à davantage de familles d'en bénéficier avec :
- La subvention que nous versons aux communes est relevée de 2 à 3 euros par repas ;
- Le nombre de communes éligibles est multiplié par trois, passant de 4 000 à 12 000 ;
- La proposition aux communes d’une convention pluriannuelle de trois ans pour sanctuariser cet engagement de l’Etat dans la durée.