Ce mardi 12 mars, jai voté "pour" l’accord de sécurité franco-ukrainien.
Tchétchénie ( 1994-1996 puis 1999-2009 ), Géorgie (2008), Ukraine (2014 avec l’annexion de la Crimée puis, à nouveau, en 2022) : autant de guerres d’agression entreprises par la Russie ces dernières décennies. Où s’arrêtera le Kremlin ?
Au mépris du droit international, l’armée russe grignote, et ce depuis 2014, le territoire ukrainien (la Crimée, le Donbass etc.). Les populations sont déplacées, torturées, exécutées.
Le rapport de Madame Alice Jill Edwards, rapporteure spéciale des Nations Unies sur la torture, est édifiant : « Ces crimes graves ne sont ni aléatoires ni fortuits. Il s’agit d’une stratégie de guerre. »
Le Kremlin déstabilise le monde, interfère dans nos élections, diffuse de fausses informations, multiplie les cyberattaques contre notre pays et les autres états membres. Nous ne pouvons laisser faire.
Le Premier ministre l’a rappelé « Tourner le dos à l'Ukraine, c'est tourner le dos à nos valeurs ». La victoire de la Russie, c’est la défaite de nos démocraties, de nos valeurs.
J'ai donc voté "pour" cet accord.
La France s’engage ainsi à :
- apporter jusqu’à 3 milliards d’euros d’aide militaire supplémentaire pour l’Ukraine en 2024 ;
- poursuivre son aide sur tous les plans : fourniture de matériels militaires, coopération entre industries de défense avec le développement de coproductions, formation, renseignement, aide civile.
Le ministre de la Défense nous a rappelé ce matin en réunion de groupe que l’accord ne prévoit pas de déploiement de troupes françaises sur le sol ukrainien.