Cette rencontre a été organisée à la demande de la Députée québécoise Christine Labrie, à l'occasion de sa venue à Paris.
Le but de cette rencontre était de discuter et de partager nos bonnes pratiques en terme de lutte contre les violences conjugales. En effet, au Québec et en France, la législation n'est pas du tout la même en matière de lutte contre ces violences. La phrase de notre Premier ministre, selon laquelle "un mari violent n'est pas un bon père", est une avancée considérable. Au Québec, la notion de "drame familial" était encore utilisée il y a quelques mois pour mentionner le meurtre d'une femme par son conjoint violent.
Je lui ai donc exposé le travail réalisé dans le cadre de la proposition de loi adoptée mercredi 29 janvier 2020 dans l’hémicycle, faisant suite au Grenelle des violences conjugales et le travail réalisé en amont : suspension du droit de visite lorsqu'un parent est mis sous contrôle judiciaire pour violences conjugales, renforcement des peines encourues en cas de suicide forcé, facilitation de saisie des armes...
Cet échange, très constructif, m’a apporté de nouvelles clés de lecture sur les violences conjugales et comment mieux les éviter.