Selon l’Insee, le pouvoir d’achat a augmenté en moyenne de 1,4 % par an de 2007 à 2012 et de 0,4 % par an de 2012 à 2017. Or sur les trois premières années de notre quinquennat, ces gains ont été supérieurs à 1,8 %. En intégrant les effets de la crise, ils restent supérieurs à 1,7 % sur la moyenne du quinquennat 2017-2022. Comme l’a souligné le ministre des Comptes publics Olivier Dussopt en conférence de presse mercredi, « les gains de pouvoir d’achat des ménages sont à un niveau supérieur à la moyenne des dix dernières années ».
En effet depuis 2017, de très nombreuses réformes ont été votées pour augmenter notre pouvoir d’achat :
- Augmentation de la prime d’activité : + 90€/mois pour un salarié au SMIC ;
- Baisse des cotisation sociales sur les revenus du travail : +266€ bruts/an pour un salarié au SMIC ;
- Défiscalisation des heures supplémentaires : +200€ nets/an pour un salarié au SMIC ;
- Primes exceptionnelles de pouvoir d’achat : +600€/an en moyenne en 2020 pour les salariés concernés ;
- Baisse de l’impôt sur le revenu : +300€/an pour les 18,2 millions de ménages concernés ;
- Suppression de la taxe d’habitation : 590€/an pour les 23 millions de ménages concernés.
La réforme de la prime d’activité a engendré une baissee de 0,7 point le taux de pauvreté selon l’Insee.
Face à la hausse des prix des énergies, l’ensemble des taxes ont été reversées à l’augmentation du chèque énergie. C’est un dispositif redistributif qui doit aider au paiement des factures d'énergie. Son montant augmenté et va désormais de 48€ à 277 € ; le nombre de bénéficiaires est passé de 3,6 millions en 2018 à 5,8 millions en 2021.