Lancement de la grande cause du quinquennat pour l’égalité femmes-hommes
Dès mon élection à l’Assemblée nationale en juin dernier, je me suis engagée au sein de «la délégation aux droits des femmes et l’égalité des chances entre les hommes et les femmes». Nous avons un vrai travail collectif à mener pour que ces discriminations ne soient plus tolérées.
A l'occasion de la journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes le 25 novembre dernier, le Président de la République a prononcé à l'Elysée un discours fort, à la hauteur de l'enjeu. Il a réaffirmé son action pour mettre un terme aux violences sexuelles et sexistes dans la société. J’ai ressenti sa détermination de faire de ce combat une priorité.
Une minute de silence a été observée lors de cette journée pour les 123 femmes tuées en 2016. Parce qu'en France, aujourd'hui, une femme meurt tous les trois jours sous les coups son conjoint ou ancien conjoint.
Le Président a détaillé les trois priorités du quinquennat : l'éducation et le combat culturel en faveur de l'égalité, un meilleur accompagnement des victimes et un renforcement de l'arsenal répressif.
La veille, dans le journal agricole régional Terra, j’ai publié une tribune libre sur la violence «insidieuse et silencieuse» dont sont victimes les agricultrices : https://www.nicolelepeih.bzh/actualites/articles/tribune-dans-le-magazine-terra. Je vous livre mes propos : «Agricultrice et cheffe d’une exploitation agricole qui emploie cinq salariées femmes, je suis particulièrement sensibilisée à la place parfois difficile qu’occupent les femmes dans le secteur agricole et à leur statut souvent précaire. Elles sont souvent en première ligne. Les femmes agricultrices peuvent être victimes d’une forme de violence particulièrement insidieuse et destructrice, car beaucoup sont encore perçues comme une véritable variable d ‘ajustement».
Nous nous devons de #NeRienLaisserPasser