L’Europe financera 40 % des 100 milliards d’euros du plan de relance français
C’est un accord historique qui a été conclu en juillet au Conseil européen pour relancer l’économie européenne. Ce plan est le fruit d’une initiative franco- allemande inédite. Il a fait l’objet d’un travail d’arrache-pied. Au total, ce sont 750 milliards d’euros qui seront mobilisés, dont une enveloppe de 390 milliards de subventions.
C’est une relance solidaire, l’Europe investit pour son avenir et ne laisse pas, comme ce fut le cas en 2008, les pays en difficulté en proie aux puissances étrangères.
Bien au contraire, ce plan confirme la volonté́ de bâtir une industrie européenne à la pointe. C’est une stratégie offensive et ambitieuse, marquée par des projets importants comme « l’Europe des batteries ».
Car nous vivons des temps qui sont faits de défis ; la crise du Covid-19 en est le plus immédiat. Mais les défis sont aussi climatiques, technologiques et industriels. Nous sommes aujourd’hui confrontés à un monde qui se recompose. Et nous avons la conviction que l’Europe doit prendre sa place face aux puissances américaine et chinoise. Alors étape après étape, nous avançons vers une Europe plus solidaire et plus souveraine en matière climatique, numérique, alimentaire, sanitaire, industrielle et sécuritaire.
En ma qualité de membre de la Commission des affaires étrangères et européennes, je suis particulièrement sensible aux défis de notre diplomatie :
- Une Europe unie dans son agenda avec la Chine ou avec les Etats-Unis ;
- Une Europe également unie quand il s’agit de sujets d’intérêts conjoints ;
- Le soutien au Liban, dans la réponse humanitaire comme dans la stabilité́ ;
- Notre coopération avec l’Afrique, où nous multiplions les projets de développement dans un contexte marqué par le coup d’Etat militaire au Mali.
Le modèle européen de solidarité́ et de liberté́ est précieux et le plan de relance devait en être à la hauteur. C’est chose faite ! En outre, sur les 390 milliards d’euros de financements directs aux Etats, la France bénéficiera de 40 milliards d’euros, soit 40% de notre plan de relance.