1er bilan de notre travail pour l’égalité femmes-hommes depuis 2017
L’égalité entre les femmes et les hommes est la grande cause du quinquennat.
En tant que femme et membre de la Délégation aux droits des femmes, cette journée internationale des droits des femmes représente l’occasion de mettre en avant les combats que nous avons portés.
Et de se donner l’énergie pour en mener de nouveaux.
Depuis 2017, nous avons multiplié les avancées sur les violences :
- Allongement du délai de prescription de 20 à 30 ans pour les crimes sexuels commis sur mineurs ;
- Création d’une nouvelle infraction d’outrage sexiste pour agir contre le harcèlement de rue ;
- Possibilité de punir les viols et agressions sexuelles commises à l’encontre de mineurs de 15 ans.
- Créer le dispositif bracelet anti-rapprochement ;
- Mettre en place une procédure accélérée pour l’obtention d’une ordonnance de protection ;
- Prévoir la levée du secret médical en cas de danger immédiat pour les victimes.
Notre travail a aussi porté sur les questions économiques :
- Création de l’Index égalité professionnelle ;
- Mise en place dans toutes les entreprises d’un référent en matière de lutte contre le harcèlement sexuel et les agissements sexistes ;
- Conciliation entre la vie familiale et la vie professionnelle :
- Allongement du congé paternité à un mois ;
- Mise en place du tiers-payant « CMG » pour la garde d’enfant ;
- Facilitation de l’emploi des jeunes parents et surtout des mères isolées en développant les crèches à vocation d’insertion professionnelle.
- Protection des pensions alimentaires grâce au prélèvement direct par la CAF des pensions sur le compte de ceux qui ne les payent pas ;
- Le renforcement de la lutte contre la précarité menstruelle qui toucherait plus d’un million de femmes – notamment en installant des distributeurs de protections menstruelles dans les campus dès la rentrée prochaine.
Mais on doit continuer. Car nous avons encore de nombreux sujets sont sur la table, comme arriver enfin à une égalité salariale !
C’est l’objet de la proposition de loi que nous avons déposée aujourd’hui. Cette proposition prévoit de recourir aux quotas pour que dans les entreprises de plus de 1.000 salariés, parmi les 10 % des postes à plus hautes responsabilités, 30 % le soient par des femmes d'ici à cinq ans et 40 % à huit ans.