EDITO
Chères lectrices, chers lecteurs,
Face à la 3ème vague, "préférons aux contraintes pour tous le civisme de chacun". C’est une période difficile mais il ne faut rien lâcher sur l’avenir.
Dans ce contexte, les travaux législatifs se poursuivent.
En particulier, je suis très impliquée sur les mesures de lutte contre le réchauffement climatique. Car c'est une dynamique ô combien nécessaire pour respecter l’objectif fixé par les scientifiques : réduire nos émissions de gaz à effet de serre de 7,6% par an.
Depuis plusieurs années, je suis souvent intervenue sur le sujet, et encore davantage récemment :
Mon rapport rendu en janvier 2021 ;
Ma tribune pour le Trombinoscope parue en mars 2021 ;
Mon travail en tant que membre de la Commission spéciale chargée d’examinée la loi Climat.
Mon message est clair : nous devons avancer en prise avec les réalités de chaque métier, sans incantation. Il ne s’agit pas d’opposer les secteurs les plus carbonés et ceux qui le sont moins, mais bien de revoir notre système de production et de consommation dans sa globalité.
C’est la raison pour laquelle, je pense essentiel de nous concentrer sur une politique de solution, plutôt qu’une politique d’obligation. Entre les tenants d’une écologie radicale et ceux d’une écologie progressiste, je me situe clairement dans le second groupe. Pour réussir, nous devons faire évoluer nos modes de vie et préserver nos emplois. On ne réussira pas la transition dans l'opposition avec nos territoires.
"La transition sera juste ou ne sera pas", comme me l'affirmait Frans Timmermans, 1er Vice-président de la Commission européenne, à l'occasion d'une audition effectuée pour mon dernier rapport.
En espérant que vous et vos proches allez bien,
Nicole LE PEIH
Députée de la 3e circonscription du Morbihan
Conseillère régionale de Bretagne
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