EDITO
Chères lectrices, chers lecteurs,
Le confinement a pour l’instant été évité.
C’est un choix de justice sociale. Car il permet d’offrir une alternative à toutes les familles dont les conditions d’un confinement sont insupportables. Soit parce que la surface de logement du ménage est restreinte, soit parce que les relations au sein du ménage sont violentes, ou encore parce que cet isolement entraîne, chez certains enfants, un retard scolaire difficilement rattrapable.
C’est aussi un choix pour protéger nos emplois. Car la chute brutale de l’activité tout au long de l’année 2020 a déjà beaucoup fragilisé nos entreprises. Or toutes les personnes dont l’emploi est en jeu doivent être aidées et accompagnées.
Actuellement, le taux d’incidence dans le Morbihan est de 123,5 pour 100 000 habitants. Dans ces conditions, il nous faut redoubler de prudence pour faire face à la propagation du virus en appliquant au maximum les gestes barrières, notamment pour aider nos soignants, extrêmement sollicités depuis le début de la crise.
Les précautions individuelles sont le cœur de la solution, pour nous assurer de contenir le virus en attendant que le vaccin nous en prémunisse définitivement. Des précautions collectives peuvent aussi être prises, comme par exemple le recours au télétravail.
Dans l’attente d’une période plus clémente, avec le minimum d’injonctions, mais en nous appuyant sur l’initiative de chacun, essayons de faire le maximum pour nous protéger.
Nicole LE PEIH
Députée de la 3e circonscription du Morbihan
Conseillère régionale de Bretagne
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