L’Assemblée nationale adopte la LOPMI : une réponse claire aux défis sécuritaires de notre société
C’était un engagement du Président de la République à la suite du Beauvau de la sécurité, la loi d’orientation et de programmation du ministère de l’Intérieur vient d’être adoptée à l’Assemblée nationale. Nous poursuivons un objectif clair : plus de bleu sur le terrain. Le temps passé par nos forces de l’ordre sur la voie publique doit être la règle, et le temps en commissariat ou brigade l’exception.
Ce texte, attendu par nos policiers, nos gendarmes et nos sapeurs-pompiers permettra d’assurer pour la période 2023-2027 les moyens humains, juridiques et matériels nécessaires pour prendre le tournant du numérique, agir dans la proximité, mieux prévenir les menaces futures et donc préparer la France de 2030.
Depuis 2017, nous avons déjà augmenté le budget du ministère de l’Intérieur de 10 milliards d’euros, ce qui a permis le recrutement de 10.000 policiers et gendarmes supplémentaires. Cette année nous allons plus loin :
- Nous allouons, d’ici la fin du quinquennat, 15 milliards d’euros supplémentaires et la création de 8.500 emplois.
- Nous créons 200 nouvelles brigades de gendarmerie partout en France. Une décision inédite, alors que ces 30 dernières années 500 brigades avaient été supprimées.
- Pour alléger la charge administrative des forces de l’ordre, nous recrutons 4 400 assistants d’enquête.
- Nous généralisons les caméras-piétons et équipons les véhicules de caméras embarquées dès 2023, pour faciliter le travail des forces de l’ordre.
- Pour lutter contre la cybercriminalité, nous recrutons 1.500 cyber patrouilleurs supplémentaires et renforçons la lutte contre le blanchiment d’argent en crypto actifs.
- Nous mettons la victime au centre de l’attention en ouvrant la possibilité d’avoir recours à la visioconférence pour le recueil d’une plainte et en permettant le droit à l’assistance d’un avocat dès le dépôt de plainte.
- Grande cause du quinquennat d’Emmanuel Macron, nous dédoublons les effectifs dédiés à la lutte contre les violences intra familiales et sexuelles, créons des postes d’intervenants sociaux et triplons l’amende pour outrage sexiste.