Journée de lutte contre les violences faites aux femmes
Depuis 1999, le 25 novembre est la Journée internationale pour l'élimination de la violence contre les femmes. Ce jour symbolique permet de sensibiliser et d’informer sur les solutions mises en place pour lutter contre ce fléau.
En tant que femme et membre de la délégation des droits des femmes, je prends ce sujet à coeur. J’estime qu'il est de mon devoir d’informer sur les dispositifs existants. Ils permettent d'endiguer les violences faites aux femmes.
Le matin, au lycée Joseph Loth de Pontivy, j’ai pu en échanger avec une classe de terminale, option "Humanités, Littérature et Philosophie". Focus fait sur l''expérimentation lancée par le Préfet du Morbihan Joël Mathurin permettant de déposer plainte en dehors des services de police et gendarmerie.
L’établissement accueillait dans ses locaux l’exposition interactive « Fais pas genre » de l’association Résonantes. Ludique et originale, elle se compose de 12 tableaux exposants les principes, informations et conséquences sur les violences sexistes et sexuelles.
L'après-midi à Lorient, j'ai assisté à un procès fictif organisé par le Mouvement du Nid 56 sur la prostitution des mineurs. Aujourd'hui, les mineurs en situation de prostitution seraient entre 7 000 et 10 000 en France ! Ce procès, mis en scène par la Start-up d’éloquence POLYMNIA, se base sur des faits réels. Il présente une jeune femme mineure aux moments des faits ayant subi des violences physiques lors d’un acte sexuel rémunéré.
Pour lutter contre ce problème sociétal, le secrétaire d'Etat chargé de l'Enfance et des Familles, Adrien Taquet, a annoncé un plan national de lutte contre la prostitution. Lancé il y a quelques jours, il se déploiera dans son intégralité en 2022, avec un engagement financier de 14 millions d’euros.
